Mbuji-Mayi : une femme et ses 3 filles violées la même nuit
Si jamais vous n’avez pas encore été révolté par un cas de viol, préparez-vous à être révolté par ce que je vais vous raconter maintenant. Vraiment la coupe de viol et d’humiliation de la femme congolaise est trop pleine et déborde en République Démocratique du Congo.
Le viol n’est plus seulement cette arme de guerre utilisée chez-nous dans les zones de guerre au Nord Kivu. Il est devenu un phénomène banal de société qui ne fait plus frémir même dans les zones non en guerre.
Voici ce qui s’est passé la nuit du 29 au 30 décembre 2014 dans la ville de Mbuji-Mayi. Je m’étonnerai vraiment si ça ne peut pas vous révolter.
Cette nuit-là, une femme mariée dormait paisiblement dans sa maison avec ses 3 filles. Son mari était absent.
Vers 2 heures du matin, la femme et ses 3 enfants sont réveillées par des coups métalliques violents donnés dans la porte. 6 hommes armés se tiennent-là dehors et somment la femme d’ouvrir et de leur donner de l’argent. Ils menaçaient de tirer des balles en direction de la chambre où elle était avec les enfants. ‘’Pitié, mon mari n’est pas là, je n’ai même pas un sou’’, leur répond-elle en tremblant. Mais comme ils insistaient, la femme décide de leur ouvrir la porte espérant que lors qu’ils n’auront rien trouvé à prendre dans la maison, ils repartiraient sans problème.
Elle ouvrit la porte et les 6 hommes firent irruption à l’intérieur. N’ayant donc pas trouvé d’argent, ils étalèrent la femme et ses 3 filles au sol et les violèrent en toute quiétude et en se relayant. Mais ce qui révolte c’est que les 3 filles étaient toutes mineures d’âge : l’une avait 10 ans, l’autre 13 ans et la plus âgée avait 15 ans.
La nuit était très sombre et le quartier n’a pas d’électricité. Elles ont été violées et laissées avec des fistules car toutes les 3 saignaient entre les jambes – surtout l’enfant de 10 ans. Qui sait si on ne leur a pas inoculé le VIH ! Pour l’instant elles sont admises à l’hôpital Saint Jean Baptiste de Kansele.
Je me refuse à vous publier certaines de leurs photos les plus atroces par souci de leur préserver un peu d’honneur sur la terre. Mais elles sont vraiment en difficulté et on besoin d’assistance. La femme pleure son mariage brisé : elle sait que son mari n’acceptera pas de vivre avec elle, car une femme violée n’a pas bonne réputation ici.
A quand la fin de ce fléau de viol en RDC ?
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