Ce 7 janvier noir à Charlie Hebdo.

7 janvier 2015

Ce 7 janvier noir à Charlie Hebdo.

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Plus jamais ça en France. Journalistes et non journalistes, levons-nous et unissons-nous.

Les terroristes ont franchi le rubicon; ils ont dépassé les bornes.

Comment est-ce possible qu’ils puissent tirer des coups de feu dans une salle de rédaction! Ils ont tiré comme on tire sur des chèvres ! Score:  des cris de détresse et 12 personnes dont plusieurs journalistes abattus. Ceux qui les ont tués ont crié  : « Allah akbar ! »

Pour moi comme journaliste, les mots et les sentiments qui m’arrivent à l’esprit  sont pêle- mêle : la solidarité, la douleur, le choc, l’horreur, la consternation, la compassion pour la France et les familles des victimes, mais surtout la colère.

La colère parce que ce qui est arrivé est inacceptable: 12 personnes froidement assassinées pour rien. Et encore un mecredi saint !

L’année 2015 s’ouvre ainsi très mal pour les journalistes et la liberté d’expression. A qui sera le prochain tour ?

Mais à Charlie Hebdo nul Dieu ne peut accepter un tel carnage, une telle barbarie au nom de la religion.

De telles violences aveugles ne peuvent en aucun cas se justifier; et ne peuvent venir ni d’Allah ni du prophète Mohamed.

Les terroristes ont tué à Charlie Hebdo des hommes et des femmes que le monde comptait parmi les meilleurs journalistes et assimilés.

N’oubliez pas journalistes que nous avons choisi le métier le plus haï par les ennemis de la liberté d’expression.

Chez-nous en Rdc le 26 décembre dernier, on avait aussi logé une balle de guerre dans la poitrine du journaliste Robert Shamwami de RTNC ( Radio Télévision Nationale Congolaise) station de Goma au Nord Kivu. Nous l’avons enterré le 29.

Voilà que les terroristes nous remuent encore le couteau dans la plaie.

J’apprécie l’unité affichée par tous les français dans le malheur qui a frappé Charlie Hebdo.

Nous aussi, nous sommes et nous restons Charlie.

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