Ces coutumes dont la femme est prisonnière au village

Article : Ces coutumes dont la femme est prisonnière au village
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26 février 2015

Ces coutumes dont la femme est prisonnière au village

                                        LA FEMME AFRICAINE

Je n’ai pas encore fini de vous parler de la femme africaine dans ce blog. Permettez-moi de vous parler encore d’elle aujourd’hui car c’est pour son bien.

Ça fait mal de voir en ce 21è siècle, des femmes qui croupissent encore sous le poids des coutumes qui leur sont imposées.

En fait, il y a 2 sortes de femmes en République Démicratique du Congo: il y a les femmes citadines, belles, maquillées, émancipées et très bavardes; et puis il y a aussi les femmes du village, pauvres, archaïques,  analphabètes, muselées et condamnées à la prison à vie par les traditions ancestrales.

La différence entre ces 2 catégories de femmes congolaises c’est comme le jour et la nuit. Quand vous voyez la condition de la femme dans certains villages de chez-nous, ça ressemble à l’antiquité.

Récemment en territoire de Ngandajika, j’ai visité un village où dans le passé, une femme avait été enterrée vivante comme victime expiatoire lors d’une cérémonie coutumière. Cette femme s’appelait Tshiyamba. Aujourd’hui ce village porte son nom.

De nos jours, il est encore des peuples qui continuent à perpétuer des traditions aussi anciennes que rétrogrades. Et dans la plupart des cas, c’est la femme qui est la principale victime de ces traditions.

A mon avis la raison c’est que beaucoup de nos villages sont loin de la modernité; ils ne connaissent ni la radio, ni la télé, encore moins le téléphone. La seule école primaire est située à 45 km. Facebook et twiter c’est du jamais vu . Dans ces villages, quand le mari décède, sa veuve doit impérativement se raser la tête en signe d’affliction.

 Certes je me réjouis du fait qu’il n’existe pas chez-nous de pratiques cruelles telles que l’excision et autres, mais il n’en demeure pas moins que certaines coutumes et croyances encore en vigueur dans nos villages n’honorent pas la femme congolaise.

Tenez, dans un village du district de Tshilenge, j’ai vu de jeunes filles célibataires se retirer en brousse à 3 ou à 4 l’après -midi pendant environ une heure d’horloge.

J’ai posé la question de savoir à un vieux du village qu’est-ce que ces filles vont faire entre elles dans les hautes herbes : il me dit que selon la coutume, les jeunes filles célibataires doivent apprendre à s’exciter pour ne pas devenir frigides quand elles iront au mariage. Ainsi vont-elles régulièrement en brousse pour une séance d’entraînement sexuel qui consiste à tirer et allonger à la main les clitoris les unes des autres, pour les rendre aussi longs qu’un bangala d’un homme en érection. Selon leur coutume, c’est l’unique façon de lutter contre la frigidité.

Dans un autre village, lorsqu’un homme meurt, sa veuve est obligée d’avoir des relations sexuelles avec l’un de petits frères de son défunt mari. Plus grave, la coutume exige que ces relations sexuelles se passent la nuit après 0 heure dans un des carrefours du village. Ça permet, disait le vieil homme, de débarrasser la veuve des esprits de mort de son défunt mari. On raconte que si la veuve ne le fait pas, elle aura à faire à la vengeance des ancêtres. Foutaise !

Voila comment on maintient ainsi la femme dans la peur.

Dans un autre village encore, j’ai vu les hommes se comporter en véritables souverains. L’un d’eux avait à lui seul 8 femmes. Il ne travaillait pas. Je passais et je le trouvais toujours assis sous un manguier à fumer sa pipe et à boire le vin de palme. Ce sont ses femmes qui font tout pour lui: elles le nourrissent, lui achètent les habits, les vélos… Chaque jour, 2 de ses femmes vont au champ, 3 autres pilent le maïs, les 3 qui restent vont au marché, ainsi de suite.

Et le soir chacune d’entre elles  vient lui rendre compte et lui offrir ce qu’elle a eu, exactement comme on offre à un chef coutumier. A son tour l’homme engueule celle qu’il peut engueuler, gifle celle qu’il peut gifler et félicite celle qu’il peut féliciter. Le roi!

Il y a aussi des villages où les hommes tiennent beaucoup à la virginité de femmes. Un jour, une fille de 16 ans entrant en mariage, avait osé mentir à son mari qu’elle était encore vierge. Mais la première nuit de noces quand son mari a découvert le contraire, il l’a répudiée sur le champ, avant de l’a retourner manu militari dans sa famille la même nuit ! Sa dot lui a été remboursée.

Alors dites- moi ce que vous pensez de tout ça.

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